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Château gonflable ou Full House ?


magine-toi en train de discuter avec un propriétaire dans un bureau huppé.

Il se penche en arrière, tout sourire, et balance un prix si astronomique qu'on pourrait croire qu'il vend la Tour Eiffel en version "son immeuble".

Minute papillon !

En réalité, on parle ici d'un local commercial solide, mais pas vraiment ce qu'on pourrait appeler le joyau du siècle, situé plutôt en périphérie et vide depuis.... enfin, plus personne ne s'en souvient vraiment.

C’est un peu comme si l’on demandait le prix d’une Ferrari neuve pour une vieille Golf (au demeurant - la Golf en question n'est pas encore assez vieille pour intéresser d'autres personnes).

Génial, non? Enfin, sauf pour le locataire qui devrait payer…

Et maintenant, on en vient à la partie qui m'amuse (souvent) :

Expliquer au propriétaire que son prix tient plus à la science-fiction qu’à l’immobilier, tandis que nous tous savons que la réalité est plus propice à la conclusion de contrats.

C’est un peu comme marcher sur une corde raide – sauf que cette fois, c’est l’ego du propriétaire qu’on doit ramener sur terre, tout en douceur relative.

C'est preque comme danser un slow - mais avec des chiffres réels en lieu et place de Whitney Houston.

Ce que nos clients (propriétaires) oublient souvent :

Quand le prix est trop élevé, les locataires potentiels ne se ruent pas vraiment au portillon – et le local reste vide plus longtemps qu’un bureau le vendredi après-midi.

Ce qui signifie : pas de loyer (ni de comission, soit dit au passage), juste des frais.

Mais bon, qui a besoin de revenus réguliers, quand on peut avoir un château gonflable vide, non ?

Alors, comment faire pour que tout le monde soit content?

Eh bien, le mot magique ici est « flexibilité ».

Bien sûr, tout le monde aime planer dans les nuages, mais parfois il faut revenir sur terre – surtout si on veut que le local soit loué et ne se transforme pas en objet phare de la série "lost places".

Un contrat de bail repose sur trois éléments :

  1. un prix réaliste

  2. un emplacement qui intéresse réellement quelqu'un, et – roulement de tambour..... -

une écoute attentive des besoins des locataires.

C’est ainsi que nous nous assurons qu’au bout du compte, il ne s’agisse pas juste de signer un contrat, mais de créer un partenariat qui dure plus longtemps que le tube de l'été dernier (d'ailleurs, si tu t'en souviens, je suis preneuse !).

Dis-moi ce que tu en penses ! Et n'hésite pas à me partager tes anecdotes - si tu fais le même métier que moi, tu en as plein - j'en suis sûre !

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